Livres parus aux Editions Authrefois (France - Europe)*
Le Barrage SEC Saint-Etienne-Cantalès - Saint-Gérons sur la Cère (Cantal) 1930-1946 par Manuel Rispal |
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La Libération désirée Tome 2 Massif central. Mai 2016 par Manuel Rispal |
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Chouette, Noisette et Luzettes Tome 1 1940-Juin 1944. Novembre 2014. par Manuel Rispal |
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Tout un Monde au Mont-Mouchet 1940-1945. Epopée et histoires humaines 2e édition (132 pages) Nov. 2021 par Manuel Rispal |
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Billom 1941-1943. Décembre 2013 par Manuel Rispal |
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Depuis la cérémonie du dimanche 6 mai 2018, le nom de Louis Antoine Fau a été rajouté à la liste des cinq victimes de la guerre 1939-1945 du monument aux morts d'Ytrac. Ce gendarme résistant est né en 1912 au moulin de Lacarrière d'Ytrac, où son père était meunier.
Gendarme durant la Seconde Guerre mondiale, Louis Antoine Fau s'engage dans la Résistance dans la commune où il est en poste et où son épouse est institutrice : Saint-Donat-sur-l'Herbasse (Drôme - Auvergne-Rhône-Alpes - France - Europe).
Dans cette commune se cache le couple Andrieux (en fait Louis Aragon et Elsa Triolet), aidé par des résistants locaux et un chef de la Résistance, le commandant Azur (Gaston Vincent).
En revenant d'une mission effectuée pour la Résistance, mais en civil, Louis Antoine Fau est arrêté par l'armée allemande, le 15 juin 1944. Il dit être ouvrier agricole mais son vélo porte une plaque "gendarmerie". Pour l'armée allemande, se trouver face à un résistant ayant une formation militaire était intolérable. Louis Antoine Fau est arrêté, interné au fort de Montluc à Lyon (Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes - France - Europe), torturé, puis fusillé avec 32 autres otages à Portes-lès-Valence (Drôme), le 8 juillet 1944. Il s'agissait de terroriser la population, le jour-même où l'armée allemande lançait son offensive contre le rassemblement du Vercors.
L'histoire de Louis Antoine Fau a fait l'objet de l'édition d'une plaquette de huit pages, écrite par Jean-Louis Schaff et Manuel Rispal, éditée par les Editions Authrefois, et offerte gratuitement par le centre socioculturel d'Ytrac "A la croisée des Autres".
Monument aux morts d'Ytrac. Dimanche 6 mai 2018. Cérémonie en hommage au gendarme résistant Louis-Antoine Fau. Isabelle Sima, préfet du Cantal, et Roland Cornet, maire d'Ytrac, viennent de dévoiler la plaque où figure, pour la première fois, le nom de Louis Antoine Fau, parmi les six victimes durant la Seconde Guerre mondiale issues de la commune d'Ytrac. La partie musicale de la cérémonie était assurée par la Ganelette de Maurs. © photo Manuel Rispal.
Monument aux morts d'Ytrac. Dimanche 6 mai 2018. Cérémonie en hommage au gendarme résistant Louis-Antoine Fau. De gauche à droite : Jean-Louis Schaff, à l'origine de cette initiative ; Isabelle Sima, préfet du Cantal ; le capitaine Jérôme Tabaries, commandant la compagnie de gendarmerie d'Aurillac (Cantal) ; Roland Cornet, maire d'Ytrac, qui porte le portrait de Louis-Antoine Fau ; le major Frédéric Dedet, commandant la brigade motorisée de gendarmerie (BMO) d'Ytrac ; Sylvie Lachaize, première vice-présidente du Conseil départemental du Cantal ; et Manuel Rispal. © photo Bernadette Ginez.
© Manuel Rispal - Éditions Authrefois. Mis en ligne le 25 avril 2019.
ARCHIVES
7 janvier 2009 : Max Gallo nous a reçus à son domicile pour une interview
Préparant alors un hors-série sur Alexandre Varenne, fondateur de La Montagne, ami de Jean Jaurès, nous cherchions un grand témoin qui pouvait nous parler de ce dernier, grande figure de l'histoire de France. Or Max Gallo a publié, en 1984, une biographie, Le Grand Jaurès (Robert Laffont).
En consultant sa biographie, nous observons des points communs : un grand attachement à la République, toujours perfectible, mais préférable à d'autres régimes, et le fait que l'on soit titulaire d'un CAP (mécanicien-ajusteur pour Max Gallo, maçon pour nous). Dans la lettre de demande d'interview que nous lui avons adressée, le 8 décembre 2008, nous signons en rajoutant « Journaliste et historien, titulaire d’un CAP de maçon. » Assez rapidement, le rendez-vous est pris. Ce sera à son domicile.
Dès que nous sommes reçus, avec le photographe de presse Michel Wasielewski, qui était sorti de sa retraite pour nous accompagner, Max Gallo demande lequel de nous deux avait le CAP de maçon. Malgré des parcours incomparables, ce point commun a été un sésame. Une fois les présentations faites, nous nous asseyons à une table, face à lui et à une bibliothèque d'érudit.
De toute ma carrière, c’est la première fois que je reçois un livre d’un auteur, raconte le photographe de presse Michel Wasielewski, à l'issue de l'interview du 7 janvier 2009. C’est toujours le rédacteur qui le recevait, jamais moi. Max Gallo est vraiment sympa. J'ai également apprécié de dialoguer avec lui. »
© Michel Wasielewski, 2009.
Et nous avons droit à une deuxième touche personnelle. Max Gallo est né le 7 janvier 1932 à Nice (Alpes-Maritimes). Le rendez-vous ayant lieu le 7 janvier 2009, il nous annonce qu'il nous reçoit « le mercredi 7 à 77 ans », référence à « Tintin, le journal de tous les jeunes de 7 à 77 ans ». Mais autant la publicité tintinophile pouvait être reprise, autant la phrase de Max Gallo ne pouvait faire mouche que ce jour-là. Il pouvait éventuellement la resservir un 7 d'un autre mois de l'année 2009, mais nous en avions eu la primeure.
Nous ne revenons pas sur le contenu de l'interview, parue en 2009 en hors-série de La Montagne (Dans les Pas d'Alexandre Varenne, page 27).
Max Gallo à son bureau. © Michel Wasielewski, 2009.
En remerciement de l'accueil que Max Gallo nous a réservé, nous lui avons écrit une lettre, le 10 janvier 2009, en revenant sur le CAP-point commun. Précisons que nous étions alors journaliste et secrétaire de rédaction, évoquant un temps où le montage des pages d'après les maquettes était finalisé à l'atelier avec des ouvriers du livre.
« Nous avons apprécié que vous ayez capté le clin d’œil sur le CAP. Nous avons toujours attiré l’attention des jeunes journalistes stagiaires d’été sur le fait qu’il valait mieux qu’ils serrent la main (éventuellement, pour les jeunes femmes, qu’elles fassent la bise) aux ouvriers du livre, chaque jour et pas seulement quand il y avait un souci (une bande de brome à faire ressortir, une page à reprendre,...). Certains de mes confrères appréhendaient de descendre à l’atelier pour le montage des pages. Ils serraient la main uniquement quand ils avaient un problème. Cela prend du temps de serrer les mains à une cinquantaine de personnes. Mais en cas de souci, la réaction (avouée ou inavouée) était : « Mon pote, toi qui viens me chercher uniquement quand tu as besoin de moi, tu attendras que j’ai fini mon travail. »
Max Gallo est décédé le 18 juillet 2017.
© Manuel Rispal. 2017. Mis en ligne le 24 avril 2019.
➼ 10 janvier 1987 - Edition Cantal. Rétrospective Gorm Hansen (peintre danois). Du plat pays au pays vert. |
➼ 23 septembre 2008 - Edition Le Berry républicain. Zoom sur les Justes du Berry à Jérusalem. |
Livres ou hors-séries parus aux éditions de La Montagne
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